mercredi 25 janvier 2017

10 Astuces Lightroom

Le post traitement n'est pas ma tasse de thé. D'une part, j'ai l'impression de me retrouver devant une page blanche avant d'entamer chaque post-traitement. D'autre part, mes compétences en la matière restent assez limitées. Du coup, je limite ma post-production à Lightroom et ne m'aventure que exceptionnellement dans Photoshop, essentiellement pour la suppression d'objets dans un décor.

Aussi, est ce avec un rare plaisir que j'ai pu livrer à Sébastien Roignant, une astuce concernant Lightroom, suite à un épisode dans lequel il regrettait de ne pas avoir de calque d'opacité pour régler l'intensité des traitements locaux.

A défaut de calque d'opacité, il existe bien un moyen de régler cette intensité. Pour cela, il faut se mettre dans me mode Pinceau. Cliquer H pour faire apparaitre les épingles. En appuyant sur alt (Windows) et passant le curseur de la souris sur l'épingle on voit apparaitre la double flèche horizontale qui signifie qu'on peut régler une propriété en se déplaçant de droite à gauche.

On peut alors en effet diminuer ET augmenter l'intensité du traitement lié à l'épingle. On peut également régler le gain global en cliquant sur le petit triangle noir à droite du nom de la propriété modifiée par le pinceau. Pour  ma part, je préfère utiliser la double flèche associée à l'épingle.

Retrouvez cette astuce (avec la mention de mon nom!) dans la vidéo de Sébastien ci-dessous!



dimanche 22 janvier 2017

Appel à candidature pour la série "Chez elles"

Chez Elles

La série “Chez Elles”  s’inscrit dans une démarche de portraits en situation, du modèle dans son intimité. Ces travaux peuvent se rapprocher de ceux de Jean-François Jonvelle / Alexandre Maller ou Baudouin (voir références plus bas). Si cette série est originellement dédié à la féminité, elle peut laisser place à la masculinité (Série Samuel).

La séance se déroule autour de thèmes à définir en commun avant et pendant la séance, qui peuvent aller de l’évolution dans le cadre quotidien du modèle avec des objets personnels, soit de manière naturelle, soit dans une mise en scène. Le modèle est encouragé à montrer le type d’image qu’il souhaiterait faire pour savoir dans quelle direction orienter la séance.

Les séances se déroulent en numérique, et également en argentique si les conditions de lumière le permettent. Idéalement les séances se déroulent en matinée, à la fois pour des conditions de lumières naturelles mais également parce que l’ambiance matinale se prête bien à ce genre de séances. Le travail se fait en collaboration, chacun apportant ses idées à la séance.

Un aperçu des photos numériques brutes est mis rapidement en ligne, et le modèle peut effectuer une sélection raisonnable de photos qui lui plaisent. Le photographe fait de son côté sa propre sélection. L’ensemble des deux sélections est post-traitée par le photographe qui met ensuite à disposition des version HD des photos pour le modèle. Les deux parties peuvent alors disposer des photos comme ils le souhaitent (book, page FB, exposition, groupes photos, …) dans le respect de l’image et de la réputation de l’autre (avec si possible mention de l’autre partie)

Le travail en argentique par essence plus aléatoire n’est pas garanti, ni en résultat ni en temps. Les photos peuvent être développées plusieurs mois après et distribuée au fil des développement et scans. Elles peuvent donner lieu à quelques tirages à l’agrandisseur.



Exemples de séances réalisées
Julie


Julie

Mélodie


Mélodie - Chez Elles

Katy (Diffusion en cours)


Katy - Chez Elle

Samuel (Diffusion en cours)
https://www.flickr.com/photos/denisbook/albums/72157674243232903


Samuel - Chez Eux - I


Maréva (Diffusion à venir)


Références

Baudouin (-> orienté mode)

Jonvelle (-> orienté intimité)

Maller (-> orienté nus artistiques)


Quelques photos au Yashica ...

Il y a quelques semaines j'ai ressorti le Yashica après plusieurs mois/années de repos. Il s'agit d'un Yashica Mat 124G, le plus recherché des Yashica et copie à peine voilée des Rolleiflex.

L'appareil se manipule grandement comme le Rolleiflex et donne de beaux résultats. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de lui préférer largement mon Rolleiflex, qui quoi que plus vieux d'une vingtaine d'année présente un fonctionnement bien plus fluide, en particulier dans l'avancement des films, et surtout en fin de pellicule.

Donc oui le Yashica est un moyen de faire du 6x6 à meilleur prix qu'un Rolleiflex, mais non, il ne vaut pas un Rolleiflex dans son utilisation. Entre la fabrication bien plus légère et moins finie et la fluidité de son utilisation, la différence de prix entre les deux se justifie largement.
Reste pour lui la qualité des images, qui est bien présente. L'appareil étant en outre, "relativement" récent il me semble que les couleurs sont plus vivantes que sur mon Rolleiflex, qui lui datant du début des années 50, à tendance à prendre facilement du flare.





Portraits

Portraits

Portraits

Portraits

Portraits

Portraits

Portraits

vendredi 20 janvier 2017

K1 - Réception et premières impressions



K1 - Réception et premières impressions



Ça y est, j'ai franchi le pas du Full Frame avec l'achat d'un K1 et d'un 24-70/2.8 . Il a fallu pour cela, l'arrivée du Full Frame chez Pentax, la présence de certaines innovations de ce boitier par rapport à mon actuel (K5 APS-C), une certaine lassitude face à des difficultés de mise au point avec mon Tamron 17-50/2.8, la volonté d'évoluer dans ma pratique photographique (en particulier paysage+studio), l'envie de me rapprocher du rendu de mes argentiques en terme de profondeur de champs (moyen formats mais aussi 24x36), et aussi d'avoir les sous disponibles pour un tel investissement!



AVERTISSEMENT: tout ce qui vient par la suite ne sont que premières impressions! J'affinerai ces impressions après plusieurs semaines d'utilisation et à l'issue de plusieurs séances photos. Certaines remarques ne sont du coup que le fait d'un ressenti spontané d'un fan de la marque. Je vais essayer de rester malgré tout objectif!

Dès l'ouverture des deux boites,  plusieurs éléments viennent à l'esprit! C'est gros, lourd et costaud. Si le boitier reste relativement compact pour un full frame, il grossit néanmoins par rapport au K5. La poignée est juste à ma taille. Sur le K5, l'auriculaire ne tenait pas sur la poignée mais se glissait sous l’appareil. La finition semble très bonne. Le design général et la position des boutons usuels reste assez proche de celle du K5, la nouvelle roue pour un accès rapide aux fonctions attire l'oeil  de suite. L'objectif est quant à lui de bien meilleure qualité que mon Tamron 17-50.  Les finitions, le choix des matériaux et l'impression générale vont vers la robustesse. Je lui adjoins bien vite un filtre de protection HD de Hoya. Il ne restera sans doute pas tout le temps sur l'objectif mais comme je destine aussi l'appareil à des sorties nature (d'où le choix d'un objectif tropicalisé pur aller avec le boitier), cela viendra renforcer la protection de cet objectif qui représente mon plus gros investissement en terme d'optique.

Je monte de suite l'optique sur l'appareil, je glisse une carte mémoire achetée pour l'occasion et je mets en place la batterie qui est déjà chargée au tiers. Premier allumage.
Les sensations du K5 reviennent très vite. La philosophie générale est la même. L'organisation des menus est quasi identique. Les fonctionnalités du K5 sont toutes là.  L'appareil est quasiment entièrement paramétrable. Parmi les  différences d'ergonomie qui viennent troubler mes habitudes  mais auquel je devrais vite m'habituer: le bouton de lecture (sous le pouce gauche sur le K5) est remplacé par le bouton live view et repositionné près du pouce droit. Il n'y a plus de sélecteur du mode d'autofocus sur le dos de l'appareil. son remplaçant se trouve maintenant sur la face avant (activation main gauche, choix du mode avec la roue arrière). Une nouvelle habitude à prendre mais rien de fâcheux.

Allumage de l'appareil et je glisse l'oeil au viseur. On s'y habitue tout de suite. La visée est large et surtout je m’aperçois que je vise naturellement avec mes lunettes, sans sentir de gêne! Avec le K5, le viseur me semble toujours trop petit, et je suis obligé d'enlever mes lunettes pour viser efficacement (valable aussi avec mon Xpro-1). Il y a donc un réel confort de visée dès les premières minutes!

Premiers jeux avec la mise au point (en basse lumière , soirée oblige), c'est très correct. Les premières prises de vue étant en basse luminosité, ce n'est pas hyper véloce mais ça semble assez sûr.  Le signalement de la MAP est modifié par rapport au K5,  le collimateur actif me semble moins visible. L'objectif est animé par des moteurs SDM, la mise au point devient donc silencieuse par rapport à mon Tamron qui lui était mu par une came. Rien de révolutionnaire en soit car la technologie était déjà sur le haut de gamme Pentax depuis longtemps mais comme je n'en étais pas équipé, l'amélioration est très appréciable. Un premier grossissement à 100% des photos sur l'écran arrière montre que le couple boitier-objectif est nettement meilleur que mon K5 plus Tamron en terme de netteté en basse lumière. A confirmer plus largement à l'usage. Les images sont de suite assez lumineuses, là où le K5 avait plutôt tendance à sous exposer. Le boitier comporte beaucoup plus de collimateurs mais ceux-ci sont quasi tous centrés. Ils couvrent globalement la surface équivalente de l'apc-c lorsque l'apapreil est en mode "crop". L'appareil peut de manière automatique ou manuelle, reconnaître les objectifs et passer en mode aps-c pour retrouver l'angle de champs des optiques aps-c au prix d'une perte de la résolution finale de l'image (on passe de 36MP à environ 15MP - similaire au K5). Une légère extension de la position des collimateurs puor couvrir au moins les points de force aux tiers auraient été bienvenue.

Viennent ensuite quelques clichés pour tester la réactivité et voir ce que ça donne sur l'écran arrière. A 24mm, ça commence à voir large. La différence avec un 17mm sur aps-c devrait être  minime mais l'impression semble bien plus importante. La contrepartie vient de l'autre coté de l'intervalle des focales. Le 70mm me semble bien plus court aussi que le 50mm aps-c. Il doit s'agir d'un ressenti car sur le papier les différences de champs sont minimes. La bague de zoom est fluide. Les gros inconvénients de ce zoom restent son poids et son volume. On comprends d'une part que beaucoup préfèrent travailler à la focale fixe (hormis les qualités optiques de celles-ci)  et d'autre part que certains se tournent vers des appareils aps-c plus petits pour leur pratique professionnelle. Le combo K1+24-70 est clairement destiné à une population de photographes avertis pour lesquels l'intervalle de focale est nécessaire et pour lesquels les inconvénients de taille ne sont pas rédhibitoires. si, dans mes prévisions originelles il était prévu que le 24-70 reste greffer sur l'appareil, le poids de l'objectif devrait me redonner envie de passer en focale fixe pour certaines utilisations. A terme un 85mm plus compact pourrait être bienvenu pour le portrait (j'ai un 50/1.7 et un 100/2.8 (macro)).

L'écran pilotable est un vrai plus. Mon tout premier appareil numérique un canon Powershot  A80 avait cette fonctionnalité et depuis je regrettais de ne pas l'avoir sur mes boîtiers. Pentax s'y est mis avec le K1 et ensuite avec le K70. Le système mis en place par Pentax est assez particulier. Une fois déployé c'est la seule faute de gout coté design. Cela semble un peu surdimensionné. Cela sans doute dans le but de renforcer l'appareil de ce coté là. On trouve d'ailleurs sur Youtube des vidéos ou cette charnière est mise à rude épreuve. L'écran peut en particulier se mettre à l'horizontal pour uen visée façon TLR. Ajoutons à cela qu'après mise à jour du firmware à la version 1.3, le mode crop s'enrichit d'un mode 1:1 (format carré) qui ajouté à l'écran orientable et à une optique à grande ouverture donne une sensation très similaire à celle de mes moyen formats 6x6. C'est la première fois que j'ai cette sensation sur un numérique. On n' a pas complètement le rendu 3D de ceux ci mais cela commence à y ressembler. Ce format de crop se fait également en raw. Il peut sembler gadget, mais: d'une part la visée s'adapte (que ce soit en live view ou dans le vieux optique) permettant de mieux composer en carré (et de ne pas avoir de souci de recadrage en post traitement), d'autre part le raw étant croppé, on économise un tiers du poids final de la photo dès la prise de vue, cela n'est pas négligeable! Cette petite fonctionnalité de rien du tout est un de mes coups de coeurs lors de cette ouverture.

Passons maintenant aux premières impressions au déchargement sous Lightroom. Les raws ont maintenant la possibilité d'être développé avec plusieurs profils: portrait, paysage, ... ce n'était pas le cas sur le K5 (ou je n'ai jamais su mettre en place la fonctionnalité). Rien de révolutionnaire mais c'est toujours bon à prendre. Les premières photos étant à ISO élevés me voilà de suite confronté aux conditions difficiles. A 100% le bruit est bien présent, sous une forme très légère avec un moutonnement bien plus fin que sur le K5 mais néanmoins bien visible.  Le traitement du bruit sous LR a l'air efficace, au moins aux tailles de mon écran (23 pouces). Il me faudra faire des tests plus poussés pour voir le comportement réel dans ces conditions de prises de vue, ainsi que lors de prises de vue à 100 iso. Néanmoins il n'y a pas de "WOW effect" à la première visualisation des raws à 3200/6400 isos. En fonction de la destination finale (format), il est possible qu'il faille post traiter. La gestion du bruit bien que quantifiée dans les revues d'appareils me semble bien subjective.  La possibilité de voir à 100% est aussi bien trompeuse. Sur mes négatifs grand format, la visualisation 100% est souvent floue et granuleuse la ou des tirages classiques en révèlent absolument rien. Il est très probable que le bruit soit invisible sur une large gamme d'iso, pour une photographie ramenée à mes dimensions usuelles (voire bien au delà).

Pour résumer:

Les plus:
- le design global
- le viseur optique large et agréable
- l'écran orientable
- l'ergonomie encore enrichie 
- le wifi et la possibilité de visualiser /déclencher à distance (je n'ai pas encore testé cette fonction)
- le pixel shift (je n'ai pas encore testé cette fonction et elle semble couteuse en poids mais le rendu vu sur certaines galeries Flickr est époustouflant)

Les moins:
- le poids
- le volume
- la perte du flash intégré (je ne l'utilise quasiment jamais en tant que flash, en revanche celui du K5 pilotait le mode P-TTL des flashs Pentax & compatibles, la il faut acheter un autre petit flash pour cela)

Comparé à d'autres marques il aura sans doute des faiblesses sur certains points: 
- vélocité de l'AF et couverture des collimateurs,
- optiques à (très) grande ouverture (même si il y a les sigma art, une revision des limited FF en version DFA avec une motorisation DC serait bienvenue)

Je vous ferai un compte rendu plus détaillé sur son usage après plusieurs semaines et quelques centaines d'images post-traitées!

PS: J'enrichirai cet article avec quelques photos de comparaison d'appareils cote à cote, liens extérieurs, vidéos,  dès que possible.




jeudi 19 janvier 2017

Julie - Chez elles - II

Après la première partie publiée il y a quelque semaine, voici la seconde séance chez elles avec Julie.
Cette séance a eu lieu près de deux ans après la première, dans l'appartement qu'elle partage avec son compagnon.

Pour cette séance, j'avais amené mon Pentax K5, mon fuji Xpro-1 et mon Rolleiflex 3.5A.
Le pentax est moins souple en sensibilité en intérieur que le Xpro-I, avec une montée du bruit plus sensible que sur le Xpro-1. Mon Tamron 17-50/2.8 a également beaucoup de mal dans ces ambiances à faire le point efficacement. Néanmoins, la gamme du zoom m'offre une souplesse que je n'ai pas avec le seul 35/1.4 sur le Xpro-1. Les deux se complètent assez bien , au prix néanmoins d'une différence de colorimétrie assez importante entre les boitiers. Sans doute serait il possible de les étalonner tous les deux afin d'homogénéiser le travail?

Pour le moment, je ne vais pas jusque là et j'utilise l'un ou l'autre en fonction de l'inspiration. Au post traitement, j'ai plutôt tendance à  traiter en couleur ce qui vient du Xpro-1 et en noir et blanc ce qui vient du K5.

Les photos au Rolleiflex sont beaucoup plus difficiles à faire en intérieur. Lorsque la pellicule est déjà entamée, je suis vite limité par les 400 isos. Il faudrait commencer avec une pellicule vierge et pousser le film en fonction de l'ambiance dans le lieu. A réfléchir pour les futures séances de 2017!
 
Voici les images numériques faites lors de cette séance. Les images au Roleliflex ne sont pas encore sur flickr qui me sert d'hébergement pour les photos de ce blog. Cela donnera l'occasion d'un troisième billet.

Bonne Visite! :)




  Julie 


  Julie 


  Julie 


  Julie 


  Julie 



  Julie - Chez elle - II 





Julie

Julie

Julie

dimanche 8 janvier 2017

Meilleurs Vœux 2017

Chez vous tous, je vous exprime tous mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. 
Santé, bonheur et réussite!